« En décembre, tous les employés de ce pays, que ce soit dans le secteur public ou privé, ainsi que les pensionnés, bénéficieront du 14e mois (bonus). Nous sommes conscients des difficultés auxquelles font face les Petites et Moyennes Entreprises. Le gouvernement s’en occupera », a annoncé le Premier ministre sortant, Pravind Jugnauth, ce dimanche 3 novembre, lors du meeting de l’Alliance Lepep à Phoenix. Il a ajouté : « Si l’économie continue de se développer de façon extraordinaire, nous pourrons accorder la même considération à l’avenir. » Parmi les autres promesses faites, un prêt à taux zéro sera introduit pour les Petites et Moyennes Entreprises, notamment pour les éleveurs, planteurs, pêcheurs, coiffeurs, tailleurs, mécaniciens, marchands de dholl-puri, électriciens, plombiers et ceux qui gèrent des 'ti laboutik'. Pravind Jugnauth s’est aussi engagé à faire baisser la TVA de 15 à 10 %, « sur les produits les plus utilisés par les Mauriciens, notamment les produits alimentaires, l'eau, les jus, le savon, les détergents, les vêtements et les chaussures. » Pour le leader de l’Alliance Lepep, « parole donnée, parole sacrée ». Il met en garde les électeurs : « Si ou sanze, ou tasse », avant de lancer un appel vibrant pour voter en bloc pour les candidats de son parti.

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« Soirée de Campagne » : Affaire Moustass Leaks : Sherry Singh retrouve la liberté conditionnelle https://www.instagram.com/defimedia.info/ https://twitter.com/defimediainfo https://www.facebook.com/www.defimedia.info/ http://tunein.com/radio/Radio-Plus-FM-886-s104860/ Copyright (C) 2017 LE DEFI MEDIA GROUP

« Une fausse accusation contre un innocent ! J’ai dû passer 24 heures en détention. C’en est trop ! » C’est ce qu’a déclaré Nadeem Varsally. Cet habitant d’Albion, réalisateur de « Crazy TV », âgé de 43 ans, dit avoir vécu un véritable calvaire après son arrestation dans l’affaire des « Moustass Leaks ». « Viv ki la verite sorti », poursuit-il, ajoutant qu’il « travaille honnêtement ». Nardeem Varsally, de même que l'ancien Chief Executive Officer de Mauritius Telecom, Sherry Singh ; Kaviraj Ramjhuria, 52 ans, graphiste résidant à Goodlands ; Jamirouddin Mohammad Yeadally, 38 ans, travailleur indépendant habitant Terre-Rouge ; et Leevy Jimmitry Frivet, 43 ans, consultant habitant Terre-Rouge, ont été arrêtés vendredi dans l’enquête sur les « Moustass Leaks ». Ils font face à deux accusations provisoires chacun, notamment pour « Misuse of Fake Profile » et « Prohibition of Acts of Terrorism ». Ils ont été libérés sous conditions ce soir par la Week-End Court. Nardeem Varsally a retenu les services de Me Lovena Sowkhee.

« Le bureau du Directeur des Poursuites Publiques est venu avec des raisons principales pour dire qu’il n’y a qu’un seul témoin et qu’il ne détient aucune matière corroborant ses preuves, lesquelles sont faibles », a déclaré Me Rouben Mooroongapillay, autre avocat de Sherry Singh, après la libération sous conditions de ce dernier, ordonnée ce soir par la Week-End Court. L’ex-CEO de Mauritius Telecom, Sherry Singh, et quatre autres suspects ont été arrêtés vendredi dans l’affaire « Moustass Leaks » sous deux accusations provisoires : « Misuse of Fake Profile » et « Prohibition of Acts of Terrorism ». Ils ont tous été libérés sous conditions. Ils ont été arrêtés après une déposition de l’homme d’affaires Rakesh Gooljaury au Central Criminal Investigation Department (CCID), accusant Sherry Singh et son équipe de l’avoir fait chanter. Dans sa déposition, Rakesh Gooljaury a déclaré que l’ancien CEO de Mauritius Telecom lui avait fait écouter un extrait des enregistrements des « Moustass Leaks » et exprimé son intention de les rendre publics pour nuire aux personnes concernées. Gooljaury affirme que Singh a utilisé ces « révélations » pour le contraindre à collaborer et regagner les faveurs de certains membres proches du pouvoir, menaçant de divulguer les enregistrements en cas de refus. Les cinq suspects nient en bloc ces allégations. Une autre personne a fait une déposition dans cette affaire. Il s’agit de Yassin Buglow, un habitant de Vallée-Pitot. Ce "financial consultant" de profession, avait adhéré à One Moris, lancée par Sherry Singh. Il dit avoir été présent dans le bureau de One Moris au moment où des montages des contenus multimédias connus sous le nom de « Missier Moustass Leaks » se faisaient. Il a également fourni des détails sur le rôle des divers hommes de confiance de Sherry Singh, impliqués, selon lui, dans ce mécanisme.

« Une des conditions de la Cour est que M. Sherry Singh ne devrait pas discuter de cette affaire en public », affirme Me Urmila Boolell, avocate de l’ex-CEO de Mauritius Telecom, Sherry Singh, arrêté dans l’affaire « Moustass Leaks » sous deux accusations provisoires : « Misuse of Fake Profile » et « Prohibition of Acts of Terrorism ». Quatre autres suspects ont été arrêtés sous ces mêmes accusations. Ils ont tous été libérés sous conditions ce soir, suite à une décision de la Week-End Court. Ils devront se présenter en Cour ce lundi pour s’acquitter d’une caution. Me Urmila Boolell, dans une déclaration à la presse, affirme qu’on « ne peut pas brandir le mot "terroriste" à droite et à gauche sans preuves. Ce n’est pas comme ça qu’on traite son peuple. C’est inacceptable ! ».

[Breaking News] Moutass Leaks : la Cour ordonné la libération des cinq personnes sur parole Toute l'actualité de l'île Maurice en direct:live news, politique, économie, faits divers, société, dossier, hippisme, vidéos choc, scandale et people. https://www.instagram.com/defimedia.info/ https://twitter.com/defimediainfo https://www.facebook.com/www.defimedia.info/ http://tunein.com/radio/Radio-Plus-FM-886-s104860/ Copyright (C) 2017 LE DEFI MEDIA GROUP

[En direct] Moustass Leaks : les cinq suspects attendent toujours la décision de la Cour Toute l'actualité de l'île Maurice en direct:live news, politique, économie, faits divers, société, dossier, hippisme, vidéos choc, scandale et people. https://www.instagram.com/defimedia.info/ https://twitter.com/defimediainfo https://www.facebook.com/www.defimedia.info/ http://tunein.com/radio/Radio-Plus-FM-886-s104860/ Copyright (C) 2017 LE DEFI MEDIA GROUP

Les cinq suspects arrêtés dans l'enquête policière sur les « Moustass Leaks » viennent d'arriver à la Bail and Remand Court, à Port-Louis. Ils sont Sherry Singh, ancien CEO de Mauritius Telecom, Nadeem Reshad Varsally, Jamirouddin Yeadally, Kaviraj Ramjhuria et Leevy Frivet. Une accusation provisoire de « Cyber Terrorism » en vertu du Computer Misuse & Cybercrime Act sera déposée contre eux. Nous y reviendrons.

Pravind Jugnauth a évoqué les meetings qui auront lieu demain, affirmant que chacun mène sa campagne à sa manière et présente ses raisons pour que les gens viennent assister aux rassemblements. Le Premier ministre sortant et leader de l’Alliance Lepep a précisé que son équipe et lui respectent la loi et rejettent toute association avec « le crime organisé ». « Nous ne sommes pas des bandits, nous ne sommes pas des criminels. Nous ne sommes pas associés à la mafia », a-t-il affirmé. Pravind Jugnauth promet également de « faire des révélations avec des preuves à l'appui lors du meeting de l’Alliance Lepep demain, pour montrer comment l'opposition a constamment agi en dehors des lois ». « Je ne parle pas en généralité, mais avec des preuves », a-t-il ajouté. Ce dernier rassemblement national de l’Alliance Lepep avant les législatives du 10 novembre se tiendra ce dimanche sur l’Indira Gandhi Road, à Phoenix. Le chef de l’Alliance Lepep a également souligné que, bien que certains soient mobilisés pour les meetings et les réunions, la majorité de la population reste une « masse silencieuse » qui observe ce qui se passe dans le pays. « Cette majorité utilise son intelligence et sait faire la différence entre le bien et le mal. Je suis convaincu que la majorité fera le bon choix », a-t-il déclaré. Pravind Jugnauth se dit confiant quant à une victoire aux législatives du 10 novembre.

Pravind Jugnauth s’est adressé à la presse ce matin, après une cérémonie de dépôt de gerbes à l’Aapravasi Ghat pour commémorer le 190e anniversaire de l’arrivée des travailleurs engagés à Maurice, ce samedi 2 novembre. Il a indiqué que l'enquête sur l'affaire « Moustass Leaks » progresse de manière significative. Bien que des arrestations aient déjà eu lieu, l’enquête se poursuit, et d'autres personnes pourraient encore être impliquées. En commentant les récentes bandes sonores publiées par « Missie Moustass » concernant l’affaire Kistnen, Pravind Jugnauth a expliqué que celles-ci mettent en lumière la nécessité d'examiner minutieusement les témoignages de potentiels témoins. « J’ai demandé que toute la lumière soit faite sur cette affaire », a-t-il affirmé, ajoutant qu’il ne voit rien de compromettant dans ses propos. Par ailleurs, Pravind Jugnauth a qualifié les « Moustass Leaks » d’« attaques sans précédent ». « Ce sont des terroristes », dit-il. Selon lui, il s’agit de manœuvres de l’opposition, impliquant la fabrication de fausses preuves et la manipulation de conversations. Il a dénoncé ces actions comme des « magouilles et complots » provenant, selon lui, de personnes en état de désespoir.

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«Moustass Leaks» : Nadeem Varsally, propriétaire de « Crazy TV », parmi les suspects arrêtés, son avocate s'exprime Ce vendredi, Nadeem Varsally, propriétaire de la chaîne en ligne « Crazy TV », a été arrêté par la Special Striking Team (SST) dans le cadre de l’affaire « Moustass Leaks », suite à une plainte déposée tôt ce matin par un dénommé Bhugloo auprès de la SST. Les trois autres suspects sont : Sherry Singh, ancien CEO de Mauritius Telecom, Nadeem Reshade Varsally et Kaviraj Ramjhuria. Me Lovena Sowkhee, l’avocate de Nadeem Varsally, s’interroge sur l’arrestation de son client et déclare ne pas connaître les motifs précis qui lui sont reprochés. Elle a expliqué à Defimedia.info que son client s'est chargé du cadrage et des effets de lumière pour les allocutions du Premier ministre sortant, Pravind Jugnauth, à une vingtaine de reprises. « Mon client est prestataire en éclairage et cadrage pour diverses entreprises et particuliers. Il est également connu pour sa chaîne Crazy TV et ses vidéos humoristiques. Cependant, une équipe différente est rémunérée pour filmer et monter les vidéos », précise-t-elle. Me Lovena Sowkhee souligne également un point d’étonnement concernant la plainte déposée par « Monsieur Bhugloo » au bureau de la SST à trois heures du matin ce vendredi. « Quand une personne a un problème à une heure aussi tardive, elle doit se rendre à la station de police de sa localité et non directement aux Casernes centrales ni au bureau de la SST. Que s’est-il passé avant cette déclaration au SST ? » s’interroge-t-elle. Elle précise que son client ne s’occupe ni du montage ni du tournage des vidéos, son travail se limitant strictement à l’éclairage et au cadrage. « Pour certaines vidéos de One Moris, il a donné son avis sur le cadrage et l’éclairage. Dans sa plainte, « Monsieur Bhugloo » mentionne l’avoir rencontré lors du lancement de sa vidéo, mais n'affirme nulle part que mon client est impliqué dans les Moustass Leaks ; il cite d’autres noms. » Elle ajoute : « Mon client nie en bloc ces accusations et se considère victime d’une tentative d’intimidation par des ‘hauts dirigeants’ qui ont décidé ce matin de faire un exemple en arrêtant quelques personnes pour donner une illusion d’action. » D’après l’avocate, son client a été arrêté vers 7 heures du matin, et une perquisition a été effectuée à son domicile. « À 13h30, on ne savait toujours pas qui prendrait en charge l’enquête. On nous a dit qu’il serait traduit en Cour, puis qu’il ne le serait pas, et que son dossier serait transféré à la Cybercrime Unit. Depuis ce matin, son téléphone et son ordinateur auraient dû être examinés. La lenteur des procédures signifie que mon client, père de famille avec un enfant de 4 ans, passera la nuit en cellule ce vendredi soir », déplore-t-elle. Elle remercie néanmoins l’équipe de la Cybercrime Unit, qui, selon elle, mène l’enquête dans le respect des droits de son client.

«Moutass Leaks» : déclaration de Me Shameer Hussenbocus, avocat de Jameer Yeadally, l’un des quatre suspects arrêtés ce vendredi par le Special Striking Team. Les trois autres sont : Sherry Singh, ancien CEO de Mauritius Telecom, Nadeem Reshade Varsally et Kaviraj Ramjhuria

Le blocage des réseaux sociaux a bouleversé les habitudes de nombreux Mauriciens, créant frustration et désarroi. Privée de l'accès à ces plateformes, la population, habituée à s'en servir pour communiquer, s'informer et se divertir, se sent restreinte dans son quotidien. Pouvanen Moodelly, TikTokeur et influenceur : « En tant qu'animateur et musicien, j'utilise ces réseaux pour mon activité professionnelle » Pouvanen Moodelly, également connu sous le nom de Nenen, est un influenceur très suivi sur les réseaux sociaux. L’impossibilité d’accéder à ces plateformes a gravement perturbé son travail. « J’ai été fortement impacté par l'inaccessibilité des réseaux sociaux. En tant qu'animateur et musicien, j'utilise ces réseaux pour mon activité professionnelle. Je devais contacter des clients, mais cela n'a pas pu se faire. Si cette situation perdure plusieurs jours, cela aura des conséquences graves pour moi. Je suis aussi humoriste et j'interagis régulièrement avec mes abonnés, mais cela n'est plus possible », explique Pouvanen Moodelly, habitant de Rose-Hill. Pas de méditation pour Axel Louis Axel Louis, cascadeur professionnel, commence habituellement sa journée par une séance de méditation sur YouTube. Il a dû modifier sa routine en raison du blocage. « Chaque matin, j’écoute des séances de méditation sur YouTube, mais malheureusement, la plateforme est actuellement bloquée. Ce qui est encore plus frustrant, c'est la raison de ce blocage. Cela a aussi un impact sur mon travail, car j'ai besoin de poster plusieurs publicités pour des événements, ce qui n'est pas possible pour le moment », confie Axel Louis. Presila Cavaree : « Franchement, ma journée a été très compliquée » Presila Cavaree, résidente de Belle Étoile, est une utilisatrice assidue des réseaux sociaux, qu'elle consulte régulièrement pour s'informer et se détendre. « Franchement, ma journée a été très compliquée. J’ai l’habitude de me rendre sur Facebook, Instagram ou YouTube pour suivre l’actualité et me relaxer, mais tout était bloqué. J’ai donc dû installer un VPN pour accéder aux informations. Cependant, avec un VPN, je n’ose pas utiliser mon Juice. J'espère que la situation reviendra vite à la normale », confie-t-elle. Shaheen Toolsy, professeure de Mehendi : « Mon travail en a souffert » Shaheen Toolsy, professeure de Mehendi, a été grandement affectée par l’inaccessibilité des réseaux sociaux. « Mon travail en a souffert. J'utilise beaucoup les réseaux sociaux pour enseigner. Mes élèves reçoivent leurs devoirs via Messenger, et je les suis lors de leurs lives sur TikTok pour évaluer leur progression. Aujourd’hui, cela n’a pas été possible. De plus, en cette période de vacances scolaires, j’avais lancé plusieurs petites publicités pour mes cours, mais tout est resté en suspens », déplore Shaheen Toolsy, habitante de Port-Louis. Keertee Sawock, danseuse professionnelle : « J'en ai profité pour faire une détox des réseaux sociaux » Keertee Sawock, résidente de Vacoas, a choisi de ne pas télécharger de VPN pendant le blocage des réseaux sociaux. Elle a préféré transformer cette contrainte en opportunité pour s’éloigner des plateformes en ligne. « Je sentais que quelque chose clochait, car dès minuit hier soir, tout était bloqué. Ce matin, en apprenant la nouvelle, j'ai été un peu perturbée parce que j’utilise les réseaux sociaux pour promouvoir la danse classique indienne. Mais j'ai décidé de profiter de l'occasion pour faire une détox des réseaux sociaux. Même si, par réflexe, j'ouvrais parfois quelques applications, je n'ai pas voulu contourner la situation avec un VPN. Aujourd'hui, je suis satisfaite de l'avoir fait », confie-t-elle. N.M. Mungur