Anishta Babooram dénonce«la société patriarcale» qui «décourage les femmes à se lancer en politique»

Lors de la Journée internationale des droits des femmes, le dimanche 9 mars au Mahatma Gandhi Institute, Anishta Babooram, Junior Minister à l’Égalité des genres, a fait observer le rôle crucial des femmes dans la société et la nécessité d’une plus grande participation féminine en politique. « Célébrer les femmes, c’est aussi commémorer la résistance », a-t-elle indiqué. Selon elle, une femme est une leader et doit pouvoir avoir de grandes ambitions, y compris en politique. Elle a dénoncé la société patriarcale qui, selon elle, « décourage les femmes à se lancer dans ce domaine ». Elle a mis en avant le faible nombre de femmes au sein du gouvernement. « Pourquoi y a-t-il moins de dix femmes au gouvernement ? », a-t-elle demandé. « L’ancien gouvernement n’a jamais laissé les femmes monter », a-t-elle lancé. Elle a rassuré que l’Alliance du Changement, dont elle est fière de faire partie, changera la donne. Elle a salué l’annonce du Premier ministre concernant la mise en place d’une « Constitution Review Commission », qui permettra de réviser la Constitution et d’ouvrir la voie à une plus grande représentation féminine. Selon elle, cette initiative permettra de renforcer la place des femmes dans les sphères de décision. Elle a aussi rendu hommage à la contribution du Parti travailliste en faveur des droits de la femme. Elle a rappelé la vision progressiste de sir Seewoosagur Ramgoolam, qui a accordé le droit de vote aux femmes. Elle a également mis en lumière l’importance de la création du ministère des Affaires féminines sous l’impulsion de Radha Poonoosamy. Et elle a salué le travail de Sheila Bappoo pour l’avancement des droits de la femme. « Nous avons fait l’histoire ! », a-t-elle avancé. Elle indique qu’elle est la première Junior Minister à l’Égalité des genres. Pour elle, c’est un fait marquant qui montre l’engagement du gouvernement de l’Alliance du Changement. « C’est une avancée significative, mais nous ne devons pas nous arrêter là », a-t-elle insisté.