Dépôts de déchets clandestins à Bruxelles : le fléau de la propreté - On n'est pas des Pigeons
Les dépôts clandestins sont de plus en plus nombreux en Région bruxelloise. Quelles sont les communes les plus touchées ? Comment venir à bout de ce fléau ? Comment retrouver les pollueurs et quelles sont les sanctions ? Beaucoup de gens le disent, on a voulu vérifier et on a été horrifié ! Nous avons déambulé sur plusieurs grands axes et nous n’avons pas dû chercher. Des mètres cubes de crasses envahissent les trottoirs ou les bas-côtés de rues ou de parkings. Même devant la RTBF à Schaerbeek, des déchets s’accumulent et pourtant, il y a des caméras qui filment tout ! Aucune commune n’échappe à ces dépôts clandestins, comme le souligne Adel Lasouli – porte-parole de Bruxelles-Propreté : "Mais il y a deux constantes. Premièrement, on a une concentration de ces dépôts sauvages à l’ouest de Bruxelles dans les quartiers de la première couronne, le long du canal. Et deuxièmement, c’est sur les axes pénétrants dans la région comme les grosses avenues et les boulevards qui débouchent des autoroutes." Pour combattre ce fléau, tous les jours une équipe de Bruxelles-Propreté arpente les rues à la recherche d’indices. Nous les avons accompagnés un matin à Ixelles, à 6h30 du matin, pendant qu’ils ramassent les sacs qui jonchent les trottoirs alors que ce n’est pas un jour de collecte. Ils analysent les sacs, font des photos et rédigent un procès-verbal qui sera analysé par des juristes. L’auteur va recevoir un recommandé et sera invité à régler les frais de traitement et d’enlèvement de 100 à 600 euros. Puis le dossier part au Parquet et là, c’est le procureur du roi qui décide de la suite. L’amende peut être salée : entre 50 et 62.500€. Sur les 25 sacs récoltés, ils ont trouvé six adresses, six indices pour dresser un procès-verbal. "C’est dans les zones où il n’y a pas de contrôle social, pas d’habitation, peu de passage ou près des bulles à verre ou de vêtements que l’on retrouve le plus de dépôts ou sacs clandestins", explique Michel Chavaux. "C’est pourquoi, on a installé 20 caméras sur le territoire qui changent régulièrement de place. Et on peut dès lors avec la plaque du véhicule, très facilement retrouver le pollueur." Ce qui interpelle Michel Chavaux sur ces vidéos : "C’est à toute heure du jour et de la nuit et partout, quel que soit le quartier, favorisé ou non. Les gens déposent cela en toute impunité, l’air de rien." Les dépôts clandestins se multiplient et ce, alors qu’il y a toutes les possibilités offertes au citoyen pour venir s’en débarrasser souvent gratuitement : 0:00 Dépôts de déchets clandestins à Bruxelles : le fléau de la propreté - On n'est pas des Pigeons ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ???? Retrouvez aussi On n'est pas des pigeons sur : Le site RTBF ► https://www.rtbf.be/emission/on-n-est-pas-des-pigeons La page Facebook ► https://www.facebook.com/OnNestPasDesPigeons/ L'émission TV ► https://www.rtbf.be/auvio/emissions/detail_on-n-est-pas-des-pigeons?id=2813 L'émission radio ► https://www.rtbf.be/auvio/emissions/detail_on-n-est-pas-des-pigeons?id=8792 ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- © RTBF #poubelle #bruxelles #clandestin #ONPP #OnNestPasDesPigeons #RTBF