Kots insalubres à Louvain-La-Neuve : que faire ? - On n'est pas des Pigeons
On n'est pas des Pigeons se penche sur les kots insalubres à Louvain-La-Neuve et les procédures que les étudiants peuvent entamer pour se protéger. Beaucoup d’étudiants (et même leurs parents) n’osent pas dénoncer l’insalubrité de leurs kots parce qu'ils ont peur de se retrouver à la rue. La demande dépasse l’offre et certains propriétaires en profitent. Que faire lorsque l’on est dans cette galère ? Pas assez d’offres de logement, de plus en plus de demandes. Alors, les loyers augmentent d’année en année vu la pénurie et l’inflation. 25.000 étudiants logent sur le campus, mais il n’existe aucun chiffre quant au nombre de kots disponibles. Aujourd’hui, le prix minimum d’un kot est de 340 euros par mois pour un kot UCL et cela peut aller jusqu’à 800 euros par mois pour un studio via un privé ou une agence. "Louvain-la-Neuve vit une situation très particulière", explique Adélie Pirlot, présidente de l’Assemblée Générale des Etudiants de UCLouvain : "C’est une petite superficie où cohabite une population énorme vu la présence de l’université et le nombre d’étudiants qui viennent habiter à Louvain-la-Neuve. Du coup, le marché immobilier est complètement déséquilibré. On a d’un côté, les kots de l’UCL qui restent en bon état et dont les prix sont démocratiques, mais à côté de cela, les logements privés gérés par des agences privées et des particuliers n’ont aucun garde-fou. Les prix s’envolent et l’état des logements est vétuste, voire parfois insalubres. Et comme les propriétaires savent qu’ils vont de toute façon trouver un preneur vu la rareté des logements, ils en profitent aussi du fait que les étudiants sont mal informés de leurs droits et leurs devoirs. Et malheureusement, on arrive à des situations illégales, au niveau des garanties et de leurs rétributions, au niveau des baux, au niveau de l’insalubrité, voire la dangerosité des logements. Les étudiants ne dénoncent pas, car ils sont terrorisés à l’idée de perdre leur logement.", indique-t-elle. Or, l’article 9 du décret wallon relatif au bail d’habitation impose au bailleur de veiller à ce que le bien loué réponde : "aux exigences élémentaires de sécurité, à cette obligation est passible de lourdes amendes salubrité et d’habitabilité et que tout manquement, tous les frais engendrés par des problèmes d’insalubrité, reviennent au bailleur et non pas au preneur. C’est prévu dans l’ART 24 du code wallon. C’est une obligation légale", souligne Juliette Collard, Juriste à l’Assemblée Générale des Etudiants de UCLouvain Le titulaire de droits réels, le bailleur et l’occupant peuvent adresser un recours auprès du gouvernement contre les mesures décidées par le bourgmestre qui leur paraissent insuffisantes ou inadéquates. Suite au rapport d’enquête, le SPW Logement peut, sous certaines conditions, octroyer des aides aux propriétaires, ainsi qu’aux locataires. Le type de subvention dépend de l’état dans lequel se trouve le bien concerné (primes travaux et investissements économiseurs d’énergie, allocations de déménagement et de loyer). 0:00 Kots insalubres à Louvain-La-Neuve : que faire ? - On n'est pas des Pigeons ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ???? Retrouvez aussi On n'est pas des pigeons sur : Le site RTBF ► https://www.rtbf.be/emission/on-n-est-pas-des-pigeons La page Facebook ► https://www.facebook.com/OnNestPasDesPigeons/ L'émission TV ► https://www.rtbf.be/auvio/emissions/detail_on-n-est-pas-des-pigeons?id=2813 L'émission radio ► https://www.rtbf.be/auvio/emissions/detail_on-n-est-pas-des-pigeons?id=8792 ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- © RTBF #kot #recours #students #louvainlaneuve #ONPP #OnNestPasDesPigeons #RTBF