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Le blocage des réseaux sociaux perturbe le quotidien des Mauriciens

01/11/24
TéléPlus

Le blocage des réseaux sociaux a bouleversé les habitudes de nombreux Mauriciens, créant frustration et désarroi. Privée de l'accès à ces plateformes, la population, habituée à s'en servir pour communiquer, s'informer et se divertir, se sent restreinte dans son quotidien. Pouvanen Moodelly, TikTokeur et influenceur : « En tant qu'animateur et musicien, j'utilise ces réseaux pour mon activité professionnelle » Pouvanen Moodelly, également connu sous le nom de Nenen, est un influenceur très suivi sur les réseaux sociaux. L’impossibilité d’accéder à ces plateformes a gravement perturbé son travail. « J’ai été fortement impacté par l'inaccessibilité des réseaux sociaux. En tant qu'animateur et musicien, j'utilise ces réseaux pour mon activité professionnelle. Je devais contacter des clients, mais cela n'a pas pu se faire. Si cette situation perdure plusieurs jours, cela aura des conséquences graves pour moi. Je suis aussi humoriste et j'interagis régulièrement avec mes abonnés, mais cela n'est plus possible », explique Pouvanen Moodelly, habitant de Rose-Hill. Pas de méditation pour Axel Louis Axel Louis, cascadeur professionnel, commence habituellement sa journée par une séance de méditation sur YouTube. Il a dû modifier sa routine en raison du blocage. « Chaque matin, j’écoute des séances de méditation sur YouTube, mais malheureusement, la plateforme est actuellement bloquée. Ce qui est encore plus frustrant, c'est la raison de ce blocage. Cela a aussi un impact sur mon travail, car j'ai besoin de poster plusieurs publicités pour des événements, ce qui n'est pas possible pour le moment », confie Axel Louis. Presila Cavaree : « Franchement, ma journée a été très compliquée » Presila Cavaree, résidente de Belle Étoile, est une utilisatrice assidue des réseaux sociaux, qu'elle consulte régulièrement pour s'informer et se détendre. « Franchement, ma journée a été très compliquée. J’ai l’habitude de me rendre sur Facebook, Instagram ou YouTube pour suivre l’actualité et me relaxer, mais tout était bloqué. J’ai donc dû installer un VPN pour accéder aux informations. Cependant, avec un VPN, je n’ose pas utiliser mon Juice. J'espère que la situation reviendra vite à la normale », confie-t-elle. Shaheen Toolsy, professeure de Mehendi : « Mon travail en a souffert » Shaheen Toolsy, professeure de Mehendi, a été grandement affectée par l’inaccessibilité des réseaux sociaux. « Mon travail en a souffert. J'utilise beaucoup les réseaux sociaux pour enseigner. Mes élèves reçoivent leurs devoirs via Messenger, et je les suis lors de leurs lives sur TikTok pour évaluer leur progression. Aujourd’hui, cela n’a pas été possible. De plus, en cette période de vacances scolaires, j’avais lancé plusieurs petites publicités pour mes cours, mais tout est resté en suspens », déplore Shaheen Toolsy, habitante de Port-Louis. Keertee Sawock, danseuse professionnelle : « J'en ai profité pour faire une détox des réseaux sociaux » Keertee Sawock, résidente de Vacoas, a choisi de ne pas télécharger de VPN pendant le blocage des réseaux sociaux. Elle a préféré transformer cette contrainte en opportunité pour s’éloigner des plateformes en ligne. « Je sentais que quelque chose clochait, car dès minuit hier soir, tout était bloqué. Ce matin, en apprenant la nouvelle, j'ai été un peu perturbée parce que j’utilise les réseaux sociaux pour promouvoir la danse classique indienne. Mais j'ai décidé de profiter de l'occasion pour faire une détox des réseaux sociaux. Même si, par réflexe, j'ouvrais parfois quelques applications, je n'ai pas voulu contourner la situation avec un VPN. Aujourd'hui, je suis satisfaite de l'avoir fait », confie-t-elle. N.M. Mungur

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