Manuel Bompard perd son calme, ce matin sur CNews, en tentant de justifier l'affiche antisémite
Manuel Bompard perd son calme, ce matin sur CNews, en tentant de justifier l'affiche antisémite sur Hanouna faite sous sa responsabilité par la France Insoumise, expliquant, une fois de plus que tout cela n'est qu'une énorme manipulation de l'extrême droite et s'en prenant aux journalistes qui l'interrogent, les accusant de tous les mots.<br /><br />Pour Manuel Bompard, la seule responsabilité est celle de l'intelligence artificielle qui "n'aurait pas du être utilisée" mais pour lui à aucun moment "la photo n'a été retouchée" malgré la preuve flagrante quand on met les 2 photos les unes à côté des autres.<br /><br />Stéphane Hasbanian, l'avocat de Cyril Hanouna, était jeudi soir sur CNews. Sur le plateau, il a expliqué comment les Insoumis ont retouché la photo de Cyril Hanouna pour la faire ressembler à l'affiche du film antisémite "Le Juif éternel" de 1940. L'avocat a donc montré trois photographies : la première, qui a été générée grâce à l'intelligence artificielle, montre Cyril Hanouna la bouche fermée.<br /><br />"Dans la deuxième, on lui ouvre la bouche pour laisser apparaitre sa dentition inférieure", a poursuivit Stéphane Hasbanian. Et d'ajouter : "Sur la photo du film de propagande nazie de 1940, on voit la dentition inférieure. Regardez le nez de Cyril sur la première photo. Dans la deuxième photo [celle de l'affiche des Insoumis], on l'accentue avec les deux rides sur le côté des narines.<br /><br />Ses yeux, on voit un regard un peu exorbité par rapport à la première photo. Ses oreilles on les voit de manière plus distinctes pour ressembler aux oreilles pointues de l'affiche du film".<br /><br />"L'affiche des Insoumis est un photomontage. Qu'on m'explique pourquoi ? La première image [réalisée avec l'IA] aurait pu suffire. Pourquoi on a trafiqué la première image pour la faire ressembler à deuxième image ? La réponse est évidente : pour ressembler à la troisième image, l'affiche du film de 1940", a conclu l'avocat.