Mary Celeste : le navire fantôme perdu dans l'Atlantique - L'Heure H
Retrouvez l'intégralité du podcast "L'Heure H" sur RTBF Auvio : https://bit.ly/heureh Mercredi 4 décembre 1872, les vents se lèvent sur l’Atlantique nord. Le Dei Gratia fend les vagues et l’écume dirigé par un capitaine respecté de la Navy : David Morehouse. C’est au milieu du pont que l’attend son second, Oliver Deveau. La mer est en colère, grondant et remuant avec une ardeur bien particulière. Morehouse et Deveau ne sont pas rassurés. C’est au milieu de ce silence assourdissant que le timonier annonce un navire à bâbord. C’est le Mary Céleste. Morehouse connaît son capitaine, de bonnes retrouvailles s’annoncent. Pourtant, tout au fond de lui, le capitaine ressent une angoisse. Cette appréhension que ressent le capitaine est bientôt partagée par le reste de l’équipage. Et pour cause, les mouvements du Mary Celeste sont étranges. Il zigzague à une vitesse toute particulière. Morehouse tente d’apercevoir ce qu’il se passe à bord. Sa découverte est troublante. Il ne voit personne. Pas un seul marin sur le pont. Des cordages détachés, des voiles pour certaines trouées, des tonneaux qui roulent. Mais pas un signe de vie. Le Mary Celeste, maintenant, est presque au contact. Tous les yeux terrorisés de l’équipage sont tournés vers le capitaine. En l’espace de quelques minutes, les deux navires se retrouvent bord à bord. Après un moment d’hésitation, Morehouse ordonne à Deveau et l’un de ses plus proches collaborateurs, le pauvre monsieur Wrigh, de s’apprêter à rejoindre le Mary Celeste. Et voilà qu’en moins de temps qu’il faut pour le dire, les deux marins se retrouvent les deux pieds posés sur le pont du navire fantôme. Ils n’y trouvent rien d’autre que le vent, et que des voiles déchirées. Mais que s’est-il donc passé ici ? Deveau remarque directement que le gréement est bien abîmé. Des cordages virevoltant de chaque côté. C’est un signe d’abandon manifeste. Mais tout indique une présence humaine récente. Les premiers éléments de réponse apparaissent. Le brick disposait d’une embarcation de sauvetage qui manque à l’appel. L’eau dans les cales s’est infiltrée, et le navire est descendu de plus d’1 mètre dans l’océan. Mais rien qui puisse empêcher le navire de rejoindre le port. Dans la cabine du capitaine, il trouve un journal dont la dernière note remonte à 9 jours. Les appartements du capitaine du Mary Céleste sont également en bon ordre. Hormis les instruments de navigation du capitaine, les documents officiels et une chaloupe, tout semble être resté là. La situation semble claire aux deux hommes, l’équipage a pris la fuite pour une raison encore inconnue. Dans sa cabine, le capitaine Morehouse pense déjà à la suite. Être le découvreur d’une épave en mer, ce n’est pas rien. Les lois maritimes sont bien faites. Lorsqu’un marin sauvait un navire en perdition et qu’il le ramenait entier dans un port, il touchait une part importante de la valeur de la marchandise et de celle du navire. Morehouse réfléchit. Il dispose de 8 hommes, c’est un risque de diviser son équipe en 2. Mais Deveau est un bon marin. La décision sera vite prise, Deveau et Wright accompagnés de deux hommes partiront avec le Mary Celeste pour le port de Gibraltar. La traversée sera difficile. Morehouse arrivera à bon port avec plus d’une journée d’avance. Grâce à une nappe de brouillard qui de manière inexplicable a suivi le navire fantôme, handicapant son avancée. Ce ne sera que le 13 décembre que Deveau mettra pied à terre et que la justice maritime saisira le navire. Ramené à Gibraltar par ses sauveteurs, il est saisi par la justice qui doit déterminer combien d’argent Morehouse et les siens vont pouvoir en réclamer mais également faire la lumière sur ce qui s’est déroulé à bord du Mary Celeste. L’audience se déroulera le 17 décembre 1872. Moins de deux semaines après sa trouvaille, le juge Cochrane et le procureur général, Solly Flood vont entendre la version du capitaine Morehouse. L’ambiance est électrique, le capitaine est présent, et c’est lui qui ouvre les hostilités. Que s’est-il passé à bord du Mary Celeste ? Attaque de pirates, enlèvement, tempête, malédiction ? Les hypothèses sont nombreuses. Partez sur les traces du Mary Celeste, le navire fantôme, dans cet épisode de L’Heure H. 0:00 Mary Celeste : le navire fantôme perdu dans l'Atlantique - L'Heure H ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ???? Retrouvez La Première Sur Auvio ► https://auvio.rtbf.be/chaine/la-premiere-6 Sur le site RTBF ► https://www.rtbf.be/lapremiere Sur Facebook ► https://www.facebook.com/LaPremiereRTBF ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- © RTBF #maryceleste #boat #ghoststories #podcast #belgium #lapremierertbf #rtbf 3119343