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Nadeem Varsally, propriétaire de « Crazy TV », parmi les suspects arrêtés, son avocate s'exprim

01/11/24
TéléPlus

«Moustass Leaks» : Nadeem Varsally, propriétaire de « Crazy TV », parmi les suspects arrêtés, son avocate s'exprime Ce vendredi, Nadeem Varsally, propriétaire de la chaîne en ligne « Crazy TV », a été arrêté par la Special Striking Team (SST) dans le cadre de l’affaire « Moustass Leaks », suite à une plainte déposée tôt ce matin par un dénommé Bhugloo auprès de la SST. Les trois autres suspects sont : Sherry Singh, ancien CEO de Mauritius Telecom, Nadeem Reshade Varsally et Kaviraj Ramjhuria. Me Lovena Sowkhee, l’avocate de Nadeem Varsally, s’interroge sur l’arrestation de son client et déclare ne pas connaître les motifs précis qui lui sont reprochés. Elle a expliqué à Defimedia.info que son client s'est chargé du cadrage et des effets de lumière pour les allocutions du Premier ministre sortant, Pravind Jugnauth, à une vingtaine de reprises. « Mon client est prestataire en éclairage et cadrage pour diverses entreprises et particuliers. Il est également connu pour sa chaîne Crazy TV et ses vidéos humoristiques. Cependant, une équipe différente est rémunérée pour filmer et monter les vidéos », précise-t-elle. Me Lovena Sowkhee souligne également un point d’étonnement concernant la plainte déposée par « Monsieur Bhugloo » au bureau de la SST à trois heures du matin ce vendredi. « Quand une personne a un problème à une heure aussi tardive, elle doit se rendre à la station de police de sa localité et non directement aux Casernes centrales ni au bureau de la SST. Que s’est-il passé avant cette déclaration au SST ? » s’interroge-t-elle. Elle précise que son client ne s’occupe ni du montage ni du tournage des vidéos, son travail se limitant strictement à l’éclairage et au cadrage. « Pour certaines vidéos de One Moris, il a donné son avis sur le cadrage et l’éclairage. Dans sa plainte, « Monsieur Bhugloo » mentionne l’avoir rencontré lors du lancement de sa vidéo, mais n'affirme nulle part que mon client est impliqué dans les Moustass Leaks ; il cite d’autres noms. » Elle ajoute : « Mon client nie en bloc ces accusations et se considère victime d’une tentative d’intimidation par des ‘hauts dirigeants’ qui ont décidé ce matin de faire un exemple en arrêtant quelques personnes pour donner une illusion d’action. » D’après l’avocate, son client a été arrêté vers 7 heures du matin, et une perquisition a été effectuée à son domicile. « À 13h30, on ne savait toujours pas qui prendrait en charge l’enquête. On nous a dit qu’il serait traduit en Cour, puis qu’il ne le serait pas, et que son dossier serait transféré à la Cybercrime Unit. Depuis ce matin, son téléphone et son ordinateur auraient dû être examinés. La lenteur des procédures signifie que mon client, père de famille avec un enfant de 4 ans, passera la nuit en cellule ce vendredi soir », déplore-t-elle. Elle remercie néanmoins l’équipe de la Cybercrime Unit, qui, selon elle, mène l’enquête dans le respect des droits de son client.

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