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Rencontre avec Stellio Brasse, artiste écologiste

25/06/24
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À 67 ans, Stellio Brasse est un artiste écologiste, dont la passion a été nourrie depuis son enfance. Grâce à ses doigts habiles, il révèle la beauté cachée des déchets. Son tableau du Premier ministre n’est pas passé inaperçu, le lundi 3 juin dernier. Lors de l’inauguration du nouveau poste de police de Vallée-des-Prêtres, l’artiste Stellio Brasse l’a remis à Pravind Jugnauth. Sa particularité : l’œuvre est composée entièrement de matière végétale. Et c’est bien là ce qui caractérise cet artiste de 67 ans : sa passion pour la transformation et la réutilisation des déchets en quelque chose de beau. Stellio Brasse est l’incarnation même de l’artiste écologiste. Il fusionne son talent avec une mission noble : la protection de notre planète. Ses œuvres insufflent une nouvelle vie à des matériaux abandonnés, des bouchons de plastique aux coraux brisés, des feuilles mortes aux éclats de verre. Sous ses doigts habiles, ces déchets se transforment en une symphonie colorée de renouveau, un hymne vibrant à la beauté cachée derrière la pollution. Né à Cité Martial, Plaine-Verte, Stellio Brasse a trouvé son havre de paix au cœur de Résidence La Cure. Dès son plus jeune âge, il a été fasciné par la beauté du monde qui l’entourait. Cette fascination s’est transformée en une passion dévorante pour l’art, une passion nourrie par une curiosité insatiable. Face au mystère de son ardoise noire et de sa craie blanche, il a trouvé son inspiration. Il a illuminé ses créations de l’éclat des feuilles, révélant ainsi une palette de couleurs insoupçonnées. Malgré les difficultés financières, il a embrassé le collage comme moyen d’expression, dévoilant son génie artistique au monde. Son parcours, bien que semé d’embûches, est une ode à la persévérance. D’humble « store boy » à superviseur respecté dans le domaine de la construction, il a cultivé son amour pour l’art en secret, nourrissant son âme d’artiste tout en gravissant les échelons de la vie professionnelle. Même à l’étranger, où il a affiné ses talents, son cœur est resté ancré dans sa patrie, sa terre nourricière. D’ailleurs, ses expositions, de la Galerie Max Boullé aux prestigieux Blue Penny Museum et Nelson Mandela Centre, témoignent de son engagement envers son art et son pays. Rajenee Panchoo

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