Syrie, la mort en face
La guerre civile Syrienne racontée et filmée de chaque côté de la ligne de front. D’un côté, c’est l’histoire d’Abu Hajar, 33 ans. Ce Français d’origine syrienne, patron d’une entreprise d’informatique, est à la tête d’un bataillon de cinq cents révolutionnaires. Avec l’épée et le coran, cet islamiste qui rejette l’idéologie et les méthodes d’Al Qaeda combat au sein de l’Armée Syrienne Libre. Devenu un chef charismatique de la région d’Idlib il a appris l’art de la guerre en lisant le Che Guevara et prépare une offensive majeure contre le régime… De l’autre côté, dans la Syrie de Bashar El Assad, Jean-pierre Duthion, un homme d’affaires français expatrié depuis cinq ans, a décidé de rester et de faire office de guide pour les rares journalistes autorisés à venir filmer dans cette partie du pays. À Damas et Homs, il nous fait découvrir une Syrie meurtrie par les tensions confessionnelles, où règnent attentats, kidnappings crapuleux, enlèvements des services secrets de l’Etat, et où l’élite vit retranchée dans ses prisons dorées. Deux regards, une même tragédie. Après avoir obtenu une maîtrise de science du langage en 1994 à l’Université de Paris X, Stéphane MALTERRE débute comme journaliste free-lance dans la presse écrite et réalise enquêtes, portraits, chroniques (cinéma, littérature) pour les publications suivantes : l’Express, France-Soir, L’Evénement, l’Optimum, Upstreet. Attiré par le terrain et l’image, en 2002, il suit une formation intensive de 4 mois de Journaliste Reporter d’Image au CFPJ. De 2002 à 2005, il réalise au titre de reporter des sujets news pour I-Tele / Canal Plus et intègre successivement les rédactions du Contre-Journal et de Merci pour l’info (Canal Plus). Séduit par l’investigation et le grand reportage, à partir de 2005 il opte pour le magazine et le documentaire, en initiant une collaboration étroite avec l’agence Tac Presse. Depuis 2006, il est Grand reporter permanent au sein de la rédaction de Tac Presse et depuis un peu plus d’un an, il assure en parallèle une partie de la rédaction en chef. de Stéphane MALTERRE 65 minutes, 2013