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Un loup-garou dans le Wisconsin : la bête de Bray Road - L'Heure H

23/07/24
RTBF
Dans Europe / Belgique

Retrouvez l'intégralité du podcast "L'Heure H" sur RTBF Auvio : https://bit.ly/heureh Elkhorn, petite bourgade d’à peine plus de 6000 habitants dans l’État américain du Wisconsin, entre Chicago et Milwaukee, affiche un paysage de carte postale. La rue principale s’étend comme au temps des pionniers. De part et d’autre, des habitations sont alignées en rangs d’oignons. On remarque cependant une rue étrange. Une portion d’à peine plus d’un kilomètre du nom de Bray Road. C’est ici que travaille le gardien de nuit Mark Shackleman, à l’école St Coletta. Les vieilles pierres, le bois qui craque, il connaît ça dans son fichu monastère. Pourtant, le soir du 17 octobre 1936, il fait une rencontre qui va changer sa vie à tout jamais. À l’extrémité de la propriété de l’école s’étendent les champs du père Ben, qui renferment un secret de polichinelle partagé par toute la communauté : des tumuli de terre s’élèvent à droite et à gauche, non loin des bois. Ce sont des tombes d’Indiens. À chaque pas qu’il fait, il sent une pression s’installer dans sa poitrine, sans qu’il puisse l’expliquer. Au début, impossible pour lui de distinguer quelque chose. Il plisse les yeux en direction des champs du père Ben, mais ne voit rien d’autre que les tumuli, faiblement éclairés par les lampadaires publics qui veulent bien fonctionner. C’est surtout une odeur qui parvient à Mark. L’odeur de la chair, en putréfaction. Plus il avance près de la limite territoriale du monastère, plus il est pris de quintes de toux et de haut-le-cœur. Il dirige le faisceau de lumière dans le bon axe et distingue, sur un des tumuli, une ombre. L’ombre se dégage et c’est une bête qui apparaît, énorme, comme voûtée, à quatre pattes. Il voit qu’elle creuse. Est-ce un loup ? Impossible. Les pattes qui s’enfoncent dans la terre sont bien trop musclées. Le gardien détourne la lumière de sa lampe, comme pour disparaître dans le noir. L’animal, ou la chose, immédiatement, s’arrête de creuser. Et se tourne dans la direction de notre héros. Il a une tête immense. À une centaine de mètres de lui, immobiles, deux grands yeux jaunes le fixent. L’homme se liquéfie sous la panique. La créature, face à lui, se dresse sur ses 2 pattes arrière. Et le monstre, qui semblait déjà grand dans sa position horizontale, devient absolument gigantesque en s’étirant vers le haut. L’animal, en passant sous un des lampadaires, se déploie comme un oiseau. Mark distingue, sous une épaisse fourrure, des bras ouverts qui se terminent sur de terribles griffes. La bête, bien que poilue et d’apparence canine, présente un tronc tout à fait humain, ou presque. Des muscles dessinés, une ossature qui n’est en aucun cas celle d’un chien. L’irréel et l’anormal prennent définitivement le dessus. L’animal, soudain, gonfle sa poitrine. Et lâche, sans sommation, un grognement ignoble comme le gardien n’en a jamais entendu de sa vie. Ce râle, cela peut aussi bien être celui d’un homme que celui d’une bête. Et puis, d’un seul coup, l’animal s’enfuit, laissant le gardien, paralysé par la terreur. Le souvenir de ce qu’il vient de se passer pesant encore sur les épaules, Mark ne peut s’empêcher de penser que la bête a regagné la lisière de la forêt à une vitesse folle. Mark retombe face à la bête le lendemain, qui s’enfuit à nouveau vers les bois. Il fait une déposition quelques jours plus tard à la police : la créature lui semblait mesurer 6 pieds de haut, au bas mot. Plus d’1 mètre 80. Personne, ou presque, n’a cru les dires de ce pauvre homme de son vivant. Mais l’affaire, qui disparaît avec lui dans les limbes, finit par ressurgir… des dizaines d’années plus tard. Dans les années 1980, sortent épisodiquement dans la presse des témoignages qui parlent d’une espèce de loup gigantesque qui renvoie parfaitement, ou presque, à ce qu’il avait pu raconter. Une jeune journaliste et dessinatrice du Walworth County Week, Linda Godfrey, se penche sur ces six ou sept témoignages. Tous se recoupent en un point : la présence d’une forme grande et poilue, accompagnée d’une odeur aussi putride que celle de la mort. Linda est intriguée. Elle qui croyait avoir affaire à un délire de quelques illuminés se rend compte que les témoins sont des gens tout à fait sains d’esprit, et très bien intégrés socialement… 0:00 Un loup-garou dans le Wisconsin : la bête de Bray Road - L'Heure H ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ???? Retrouvez La Première Sur Auvio ► https://auvio.rtbf.be/chaine/la-premiere-6 Sur le site RTBF ► https://www.rtbf.be/lapremiere Sur Facebook ► https://www.facebook.com/LaPremiereRTBF ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- © RTBF #werewolf #wisconsin #brayroad #histoire #podcast #belgium #lapremierertbf #rtbf 3189371

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